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  • alinegalipaud

Un travail sur l'Intuition




7 clés pour développer son Intuition

L’intuition est une flamme en nous, une étincelle de vie, c’est le Soi dans notre centre, c’est la vacuité des maîtres Zen, l’inspiration des artistes, la mystique des moines, la transcendance de l’être humain. Elle est universelle, et on peut dire qu’elle vient des étoiles, du ciel, d’au delà, de nowhere… 
Lorsque nous naissons, notre âme qui sera le transmetteur de l’intuition, décide de s’incarner, en un individu, chacun de nous. Nous venons de l’infini, et notre âme a choisi un corps pour exprimer l’Intuition. Notre vie n’est pas un hasard, notre corps est le véhicule de l’âme qui vient s’exprimer sur terre : on parle de « mission » de l’âme.
Ce corps, incarnation de l’âme, est unique. Il a son ADN propre, à lui même il est un monde. Il est si petit et dépendant au départ, qu’il lui faut apprendre l’adaptation au réel terrien : engrammer des connaissances, des réflexes, comprendre, assimiler, tout cela est une tâche remplie par les cerveaux : il y en a trois : celui qui siège dans la tête et abrite la dimension mentale, celui du ventre, siège des ressentis et celui du cœur, siège des émotions. Ces trois cerveaux nous permettent, lorsqu’ils fonctionnent en synergie, de nous adapter au monde dans notre vie terrestre de la meilleure manière qui soit. Cet ensemble s’appelle l’ego, c’est notre possibilité intrinsèque de fonctionner, de nous exprimer, de respirer, de sentir, de penser, et d’aimer dans notre monde.
Ce développement adaptatif se fait au cours de l’enfance et l’adolescence, (l’humain est parmi les espèces celui qui a le temps d’adaptation le plus long). Selon les circonstances,  selon notre histoire, des difficultés dans l’adaptation peuvent apparaître : il s’agit de tous les obstacles rencontrés comme par exemple, l’absence, l’abandon, la maltraitance (maladie du cerveau-cœur), mais aussi l’ignorance (maladie du cerveau-tête), la faim ou la soif, le froid, etc..(maladie du cerveau-ventre)
Dans nos sociétés occidentales c’est le cerveau de la tête qui prend le dessus : le cognitif, l’analytique, le mental sont rois. Dans le deuxième cerveau, dans le ventre, on trouve toute notre connexion à notre corps, les douleurs physiques, les tensions, les relâchements, le bien être corporel. Mais celui là, on ne l’interroge pas beaucoup. Le troisième cerveau, le cœur, (il y a beaucoup de neurones aussi dans le cœur), siège de nos émotions est lui carrément négligé : peu de personnes en prennent soin,  peu regardent leurs émotions, les apprivoisent, s’en servent même. Aussi l’ego, instrument de notre présence au monde est-il souvent colonisé par le mental, très à l’action,  au détriment des autres « intelligences » du corps et du cœur.
Notre âme alors, qui est venue pour exprimer l’intuition première, le divin, le Don, se trouve limitée dans son expression ; elle a du mal à se frayer un chemin, elle n’a pas tous les outils. 

Voici des clés que propose Ivan Skybyk pour rendre fluide l’émergence de notre intuition.
(Conférence qu’il a donnée au Sommet de la Conscience 2020 diffusée en ligne du 6 au 15 avril 2020) (j’y ai repris ces clés, avec mes mots à la suite de sa conférence) https://ivanskybyk.com/

Clé N°1 : Créer dans notre vie de l’espace pour cette conscience ; par le choix d’une activité lente, unique, quotidienne, comme la méditation, le yoga et par cette pratique prendre le temps de s’arrêter, de se poser, de se centrer. 

Clé N°2 : écouter davantage son corps, sa respiration, son ancrage sur les pieds  au contact du sol, écouter les ressentis physiques, la fraîcheur d’un souffle, la moiteur d’une main, le fourmillement du passage du sang, le poids d’une poitrine, la tension d’un dos etc…
Clé N°3 : Accueillir ses ressentis émotionnels, parce que l’âme parle aussi par ce biais. Suis je en joie  ce matin? Suis je triste ? Ou en colère ? De quoi ai-je peur aujourd’hui ? Ces interrogations sont des bons indicateurs de la fluidité de l’âme.

Clé N°4 : Ne pas faire de cette quête quelque chose de très important. Jouer avec plutôt. Mettre de la légèreté, ne pas se donner de but, ne pas attendre de résultat.

Clé N° 5 : S’entrainer à écouter son intuition, pratiquer. L’intuition c’est la langue de l’âme, et elle s’apprend avec du temps ; il faut se corriger, devenir fluide dans cette langue. Cela vient petit à petit. Se donner à croire à sa première intuition ! : Lorsqu’une idée vient, suivez là. C’est peut être la voix de votre intuition (rappel : de votre connexion au divin)

Pendant cette recherche il y a des doutes c’est normal : on n’est pas sûr d’être au bon endroit ?
Mon âme me dit quelque chose : j’ai une idée. Que vient me dire cette idée, dans mon corps, dans mes émotions ? Est-ce que cela me plait, m’enthousiasme, est ce que cela revient souvent à mon esprit ? Même si je ne l’ai pas réalisée, cette idée me séduit, m’attire. C’est une sensation très directe, cela peut même être une certitude corporelle, accompagnée d’une émotion de joie, de libération, d’expansion physique du cœur.  
Cette idée là n’est pas uniquement passée par la moulinette du mental. C’est bien l’âme, qui grâce à toutes ces sensations à propos d’une simple idée, vient confirmer que c’est une bonne intuition qui m’anime, et que ma « mission » sur terre s’accomplit chaque fois que je l’accueille. Quand le cœur s’exprime l’âme n’a pas besoin de se justifier.

Clé N°6 : Avoir confiance en soi et dans le processus : il n’y a que vous qui trouvez les réponses.  Pour cheminer sur cette route, faites vous accompagner. Faire un travail de développement personnel, de la sophrologie, suivre une thérapie, se faire accompagner, chercher la technique qui vous convient, tout cela vous emmène vers la libération des peurs  et des doutes, l’allègement des histoires anciennes.
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Et clé N° 7 : c’est vivre le moment présent, c’est la clé de toutes les autres ; trouver des moments de présence à soi englobe tout le reste. Sentir que c’est intense, que le temps s’arrête et que c’est infini. Ces moments sont des moments d’éveil. Ces moments sont rares et donc extrêmement précieux. Être présent c’est se donner des chances de ne pas les rater ; c’est un grand chemin. 



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